C’est l’histoire d’une non germanophone.
Elle arrive en Allemagne, au bout de 10 ans d’efforts, et pense maîtriser l’allemand. Alors forcément, elle est toute contente.
Arrive le moment fatidique où elle cherche un appartement. Visite, questions, visite, questions, visite, questions…Et là, enfin quelque chose qui lui plaît.
La demoiselle, pleine d’émotion, fringante, communicative, plantureuse, l’accent roucoulant, bref charmante, apostrophe le propriétaire:
- Ich ziehe mich jetzt aus und entscheide mich für diese Wohnung! Sofort! Hier gefällt es mir ganz gut! Alles ist gut!
Sourire en coin, porté par l’enthousiasme, le monsieur répond:
- Ja, sehr gerne!
Histoire banale d’une honte rétroactive qui frappe les jeunes filles dès qu’elles pensent pouvoir faire une phrase seules. Grossière erreur.
Ou alors -tant que je suis dans la série des anecdotes rigolotes- ça peut arriver dans le sens inverse. Un Russe m’a un jour dit:
Kann ich hier umziehen?
en désignant ma salle de bain.
Trouvant très étrange qu’il en veuille à mon appartement alors qu’on se connaissait depuis, euh, trois semaines, j’ai répondu…un peu trop vertement.
Des joies de l’allemand. Non?!
Ravie de te revoir Pauline !!
et au plaisir de te lire à nouveau
Kissou, un jour il faudra qu’on se rencontre. Les dès sont jetés, mais j’espère que ça aura lieu bientôt;)
Si un jour tu veux écrire un article dans le sens inverse… sur les erreurs rigolotes de langage de « Berlin à Paris », j’ai pas mal d’exemples en stock signés Matthias
du style: il part courir et en revenant, il me dit: j’ai trop mal aux jambons
Ahahhaha! Pas mal du tout!! L’exercice inverse est très drôle aussi, en effet
Pauline : ce sera avec plaisir !
OK. Je rajoute Bordeaux à la liste des endroits où je veux aller!! J’ai une bonne raison maintenant^^